KOTOR III, la Triade Jedi
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Troisième partie: Condamnation

Aller en bas

Troisième partie: Condamnation Empty Troisième partie: Condamnation

Message par Chaad Draconis Ven 15 Jan - 17:27

Le reflet dans l’œil de quelqu’un
Est tout ce que je vois
Je me hais parfois
Je me hais parfois
Je regarde vers l’avenir
C’est l’obscurité qui y réside
L’ombre d’un homme qui fut autrefois
L’ombre d’un homme qui fut autrefois

Condamnation

Pour justifier l’existence
Une tâche que je me suis assignée
De croire en dieu
De croire en toi
Comment peux-tu attendre de moi que je crois
En quelque chose qui ne peut être vrai
Comment peux-tu attendre de moi que je crois
En quelque chose qui ne peut être vrai

Condamnation

Cet enfer dont tu m’as parlé
Que suis-je supposé faire
La lumière est devant moi
Je suis aveugle
La lumière est devant moi
Laisse-moi voir

L’ombre d’un homme qui fut autrefois
L’ombre d’un homme qui fut autrefois

Condamnation

[Ikon]



Osten avait donc pris sa décision. Mais avant de quitter à jamais cet univers, il devait encore essayer de retrouver l’un de ses bons amis : Quinlan Vos. Il eut presque pu le faire plus tôt avant ou après avoir rencontré Maître Yoda mais comme il ne savait pas exactement où le chercher, il avait préféré remettre ça à plus tard.
Entre temps, il avait eu l’occasion d’y repenser, durant ses quarante huit heures de méditation. Il savait que le Maître Jedi avait fait le projet d’abandonner la lutte pour la République vers la fin de la guerre. Son passé, son expérience et son vécu l’avaient amené à cette décision. Finalement Osten venait de découvrir que tous deux avaient énormément en commun. Que s’ils s’étaient retrouvés dans la même armée de secteur, ils seraient toujours ensemble et en parfaite harmonie avec les évènements.
Osten portait Quinlan en très grande estime. Tous deux s’étaient rencontrés une fois durant la guerre. La Force passait bien entre eux et ils s’étaient rapidement liés d’amitié. De fil en aiguille Osten lui parla de sa manière de « recruter » les Jedi et Padawans dans ses troupes. Et c’est Quinlan qui lui proposa la « candidature » de Ros Lai.
Il y avait également repensé. Si le Conseil avait eu vent de leur implication dans cette évasion, ils auraient été immédiatement condamnés. Bien que de lourds soupçons pesaient sur Quinlan, la guerre prenait une place trop importante pour enquêter de façon plus approfondie. Et comme plus personne n’avait entendu parler d’elle, le Conseil n’était plus revenu sur cette affaire.

-Un premier pas vers la subversion. Pensa intérieurement Osten en souriant.

Mais avant cela, il allait revoir Caine Lornan et peut-être que ce dernier pourrait lui en donner des nouvelles.
Ils s’étaient rencontrés deux ans avant la guerre lors d’une mission sur ….. où ils servaient d’escorte aux plénipotentiaires sénatoriaux. La routine. Mais comme le disait souvent Osten, là où un Jedi passe, la moindre expédition se transforme en une suite d’évènements brusques et complexes, comme s’ils trainaient les ennuis derrière eux.
A cette époque ils étaient différents, enjoués, heureux. Même Osten sous son « masque » se sentait bien dans sa peau et dans sa tête, optimiste quant à l’avenir. Caine était bien plus jeune mais par bien des points il inspirait le respect, dont le maniement des armes et ses pouvoirs de Force. Son aîné le trouvait drôle, voire même divertissant.
Et c’est cette impression qu’ils dégageaient qui trompa leurs adversaires qui ne s’imaginaient pas un seul instant avoir affaire à deux Jedi aguerris. Avant même qu’ils ne se soient rendu compte de quoi que ce soit, le duo avait repéré les kidnappeurs qui voulaient prendre les envoyés de la République en otage. Les snipers furent mis hors d’état de nuire par des projections de Force, Osten assura la couverture pendant que Caine mettait les diplomates à l’abri.
Bien que la vue d’un Jedi suffise souvent à mettre un assaillant en déroute, ces derniers n’abandonnèrent pas, se pensant supérieurs par leur nombre. Mais rien n’y fit et ils durent rapidement lâcher prise. L’offensive changea alors de côté mais les survivants préférèrent mettre eux-mêmes fin à leurs jours plutôt que d’être pris.
Une affaire qui resta sans suite, puisque le Conseil ordonna à ses deux membres de rester concentrés sur leur mission initiale, dépêchant deux autres enquêteurs sur place et plus jamais ni Osten, ni Caine n’entendirent parler de l’issue de cet incident.

Ils se retrouvèrent donc non loin de la plate-forme où avait débuté l’altercation. Les lieux avaient quelque peu changé depuis le temps avec les travaux dus à la recrudescence de réfugiés qui avaient afflué avec la guerre. Des logements avaient dû être construits à la hâte pour héberger tous ces gens, vivant néanmoins dans des conditions précaires.

Lorsqu’ils se saluèrent, ils ne se reconnurent presque pas. Bien sûr physiquement ils n’avaient pour ainsi dire pas changé, mais en eux ils étaient différents.

-Eh bien Caine, je crois que la guerre a quelque peu sapé notre moral depuis la dernière fois, n’est-ce pas ?






Le général Coroth était un homme prudent. Plus que de raison et cela lui avait sauvé la mise plus d’une fois.
Mais il faut revenir à ceux qui l’attendaient au-delà de la Bordure Extérieure.

C’est Zule qui avait eu le commandement de la flottille qui attendait son chef. Elle commandait désormais un corps d’armée d’environ 32000 hommes compte-tenu de ceux qui étaient morts au combat et ceux qui avaient choisi de quitter l’armée. Mais tout comme Osten qui restait le commandant de la XVème Légion, elle gardait sa CVème sous ses ordres directs.
Pour ce qui était de l’organisation, rien n’avait changé car rien n’avait besoin de l’être. Il fallait rester vigilant car l’Empire constituait une menace parmi tant d’autres.
L’alerte maximale restait donc de mise.


Palpatine n’avait pas oublié le général Osten Coroth et son armée disparus peu avant l’Ordre 66. Il n’avait finalement pas une grande reconnaissance à son égard malgré ses faits d’armes, mais agissait plutôt de manière logique et dénuée de passion.
Au début cette histoire ne le passionnait pas vraiment mais c’est son bras droit, Vader qui le lui rappela. C’était au moment où ils avaient appris la présence des Forces emmenées par Caine sur la planète Korana.

-Il est un autre danger dont nous devons nous occuper, mon Maître, bien plus réel que les bandes armées : le Jedi Coroth et ses troupes.
-Ah oui… Coroth. C’est vrai que nous n’avons jamais eu confirmation de sa mort.
-Il est en vie, mon Maître. Si ce n’était pas le cas, ses unités auraient repris contact depuis le temps.
-A moins qu’ils aient été décimés.
-C’est peu probable. Non seulement il leur était supérieur mais en plus nous aurions su auprès des Séparatistes qu’il les aurait défaits. Et je sens encore sa présence dans notre dimension, aussi loin soit-il.
-Ha ha ha, c’est dû à la haine que vous avez pour lui. C’est bien mon nouvel apprenti, vous apprenez vite et bien à vous servir du Côté Obscur pour augmenter vos pouvoirs. Vous le trouverez. Apportez-moi sa tête et celle des traitres qui n’auront pas exécuté l’ordre 66.
-Il sera fait selon vos désirs, mon Maître.

Vader avait bien offusqué le fait qu’il faisait déjà sonder la galaxie pour remettre la main sur l’armée de Coroth. La Marine de l’Empire devait agir de façon discrète avant de se pouvoir rassembler suffisamment de forces pour passer à l’attaque et écraser les éléments …subversifs !

Le commandant de vaisseau Dieck Kamp se sentait chez lui sur la passerelle de son croiseur flambant neuf. Il était un de ceux à qui le seigneur Vader avait confié l’immense honneur de mener les recherches de Coroth et de ses troupes. Mais il ne devait pas engager le combat et attendre l’arrivée de renforts conséquents.

-Capitaine, nous captons deux échos en secteur 15.2, des petits appareils.
-Confirmez.
-Des chasseurs ARC 170.
-Ils n’ont rien à faire ici. Ce doit être ceux que l’on cherche. Envoyez une patrouille les intercepter d’urgence, nous les tenons !

Le capitaine Kern de la CVème Légion avait hésité un moment avant de décider de rester fidèle à Coroth. Non qu’il ne l’aima pas, mais il se serait bien vu changer un peu de vie. En y réfléchissant un peu plus, il ne voyait pas l’intérêt de piloter ni un cargo ni un transport. Il était mieux à sa place et de toute façon le général Xiss et son joli minois lui auraient trop manqué.
Il n’avait rien à faire là non plus, en patrouille mais il remplaçait l’un de ses lieutenants qui s’était bêtement fait un traumatisme crânien en se loupant à la descente de son cockpit.

-Eh ! Fit-il avec une pointe de colère. On dirait que l’on a de la compagnie.
-Affirmatif capitaine. Des « bandits ». Ils ont dû nous repérer depuis un moment. On aurait encore le temps de filer mais pas de les distancer ici. Pourtant il faut prévenir le général.
-Bien, vous allez dégager, je vais m’occuper d’eux et tâcher de ralentir le croiseur d’où ils viennent probablement.
-Vous ne vous en sortirez pas capitaine. Votre vie est bien plus précieuse que les notres. C’est à nous de nous sacrifier.
-Non, on s’en sortira, je sais comment faire. Barrez-vous, c’est un ordre. Grâce à vous le général aura le temps d’organiser sa défense. Mais ne nous oubliez pas.
-Bien reçu capitaine, on décroche.

Les pilotes impériaux comprirent la tactique mais il ne faisait aucun doute que seul face aux douze qu’ils étaient, le pilote et ses deux équipiers qui continuaient vers eux n’auraient pas le temps de les ralentir suffisamment. Trois chasseurs brisèrent la formation pour se charger du fuyard. C’est le moment qu’attendait Kern pour changer brusquement de cap et fondre sur eux. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il détruisit celui qui fermait la marche. Les deux premiers n’eurent d’autre choix que de faire volte-face alors que le capitaine faisait pareil pour les entrainer derrière lui, ralentissant un peu, se laissant prendre en tenaille. Une fraction de seconde avant que l’ennemi ne tire, il ralentit brusquement en obliquant vers le bas à droite. Sa manœuvre laissa ses adversaires pantois et deux appareils se télescopèrent alors qu’il remettait plein gaz en remontant, détruisant au passage le chasseur de queue.

-Plus que huit… dit-il.
-Une bagatelle ! Répondit son navigateur.

Mais le chef d’escadrille ennemi avait été abattu. Son ailier reprit le commandement en faisant l’erreur d’envoyer à nouveau trois unités à la poursuite de vaisseau fuyard pour ne pas perdre sa trace.

-Plus que six maintenant, un jeu d’enfant… Déclara le mitrailleur de queue.

Kern aperçut alors le croiseur stellaire. Il tombe bien celui-là ! En effet c’est de main de maitre qu’il se servit du bâtiment comme d’un paysage pour y piéger ses poursuivants qui soit furent abattus par lui, soit par leur propre DCA, soit en se crashant sur l’immense forteresse « volante ».
Mais il avait été touché et son appareil menaçait de se désintégrer.

- Alor’ruus ? Alor’uus ?*

Ses deux copilotes étaient morts, tués dans la déflagration. Pourtant le capitaine n’était en rien désespéré : son expérience de la guerre et les astuces apprises en regardant faire certains Jedi et Padawan lui dictèrent sa conduite. Il commença par ralentir, se dirigeant vers un endroit discret du croiseur alors qu’une nouvelle nuée de chasseurs venait de s’envoler.

-Adieu ! Souffla-t-il à son appareil qu’il quitta en ouvrant sa verrière manuellement, le faisant s’écraser un peu plus loin.

En temps normal, cette opération n’était pas possible car les pilotes clones ne disposaient pas de casques intégraux à réserve d’air. Mais l’armée du général Coroth avait donc ses pistons et une partie d’entre eux avaient reçu en dernière phase de test à grande échelle un nouveau modèle expérimental.




*Sergent ? Caporal ?

Tout se passa très vite, une fraction de seconde après s’être extrait du cockpit, alors qu’il venait d’être projeté dans le vide, il lança son grappin magnétique qui alla se coller à la paroi blindée d’une coursive. Le choc fut épouvantable et le clone crut bien que son corps allait se disloquer, une première fois du fait du maintient de la ceinture abdominale, une seconde fois lorsque décrivant un arc de cercle il alla se fracasser contre le métal hybride du croiseur, protégeant son module de survie d’un bras et son casque de l’autre.

-Wouf !

Il était plus que temps ! Un chasseur passa à la vitesse de l’éclair au-dessus de lui sans le voir. Le capitaine Kern resta collé sans bouger sauf pour regarder autour de lui et attendre le départ définitif des appareils ennemis.
Mais il était encore lion d’être tiré d’affaire. Son air lui était compté et il lui fallait à présent trouver le moyen d’entrer dans la machine infernale. Bien sûr il existait des écoutilles, mais elles étaient évidemment verrouillées et surveillées électroniquement. Il bénéficiait cependant de l’effet de surprise.
Après avoir activé ses semelles magnétiques souples, il s’appliqua à quitter le coin le plus rapidement possible et dans la discrétion la plus complète. Au bout de plusieurs minutes d’un parcours du combattant épuisant, il s’estima suffisamment loin du lieu du crash pour tenter son incursion sans que l’on puisse faire la relation entre lui et l’incident qu’il créerait.
Du fait de son grade d’officier, Kern avait fait une demande de formation aux connaissances des croiseurs de type Venator comme celui sur lequel il venait « d’échouer ». Il savait donc qu’il existait des écoutilles de service technique dissimulées qui pour on ne sait quelle obscure raison technique de conception échappaient à la surveillance directe.
Le capitaine Kern passa encore de longues minutes à en trouver une et sa réserve d’air s’amenuisait de façon inquiétante. En effet le contenant avait dû être endommagé et devait laisser échapper la vitale substance gazeuze. Evidemment un témoin sonore aurait dû le prévenir de la fuite mais il avait également été cassé dans le choc. Cette idée lui fit alors remarquer que ses côtes le faisaient souffrir et que plusieurs d’entre elles avaient été cassées ou fêlées.
Il en avait vu d’autres et in extremis, il entra dans la coursive tant convoitée. Il ne restait plus qu’à passer la seconde porte de sas pour être tiré d’affaire. Hélas il n’avait plus d’air ! C’est le genre de choses dont on s’aperçoit évidemment une fois après avoir expiré. Mais Kern connaissant son problème respirait avec prudence. Il put donc encore se délecter d’une dernière profonde rasade d’air qu’il retint désespérément.
Kern ne pensait plus, il gardait la moindre trace d’oxygène pour la consacrer à ses membres qui s’évertuaient à créer un court-circuit salvateur. Déjà il sentait ses poumons qui commençaient à pomper inexorablement ce qu’il n’avait plus. Il était trop tard. Kern se sentait partir…
C’est un réflexe qui lui sauva la mise : sa main droite se porta à son pistolaser qui envoya un jet de plasma en fusion exploser un boitier, créant l’ouverture salvatrice de l’écoutille à travers laquelle il s’écroula, arrachant son casque dans un ultime mouvement.
L’air lui emplit à nouveau les poumons, l’oxygène réalimenta son cerveau et ses membres. Il resta là affalé à même le sol tâchant de retrouver son souffle alors que le sas s’était refermé derrière lui.
Mais agissant de la sorte, il s’était auto-grillé. Il ne disposait que peu de minutes pour déguerpir avant que son forfait ne soit découvert par la maintenance qui ne tarderait pas à arriver après avoir noté l’incident sur un écran de contrôle. Se mêler aux autres gars du vaisseau pour se fondre dans la masse lui était tout bonnement impossible compte-tenu des couleurs bleu et orange qui figuraient sur sa combinaison, indiquant son appartenance à la CVème Légion. En plus comble de l’ironie, il avait l’emblème de la garde rapprochée de Zule Xiss, un œil avec de longs cils surmonté d’une oreille pointue, faisant référence aux détails anatomiques de son général.
Il ne connaissait pas la procédure et ne pouvait savoir si la maintenance en route serait constituée d’un seul homme ou de plusieurs, son but étant de prendre la place de celui – ou de l’un de ceux – qui viendrai(en)t.

-Et merde ! Pas de bol cette fois-ci ! se dit-il en entendant le bruit de pas de plusieurs hommes.
Kern attrapa un panneau au-dessus de lui et se hissa de ses bras puissants dans la galerie qui le surplombait, remettant la pièce en toute hâte. Deux individus arrivèrent effectivement : un clone de l’infanterie de marine et un technicien non clone. Ce dernier sécurisa le sas et l’ouvrit pour y pénétrer, l’autre à sa suite. Ni une, ni deux Kern qui avait déjà ré-enlevé le panneau sauta sur le dos du soldat en l’assommant et se jeta sur le panneau de contrôle en un éclair frappant du poing deux espèces de bumpers. Le pauvre type qui venait de comprendre que c’était un coup de laser qui avait permis d’ouvrir la porte n’eut pas le temps de hurler que celle-ci se referma et qu’il fut aspiré dans l’espace subissant une mort effroyable par le vide et le froid.
Kern brisa la nuque du soldat et le tira derrière lui dans un coin où il put le dépouiller de son armure qu’il revêtit sommairement. Il cacha le corps et sa combinaison dans une espèce de soute de rangement.

-Voilà qui est mieux pour le moment.

Il ne lui restait à présent plus qu’à retrouver une combinaison de pilote pour tenter de quitter le navire lorsque l’occasion se présenterait. Et celle-ci n’allait pas tarder.


L’ailier de Kern qui avait distancé – mais pas suffisamment – ses poursuivants venait d’entrer dans la zone surveillée par le bâtiment de veille de la flottille de Zule. Le pilote savait qu’il serait repérer avant de pouvoir émettre. Il fallait donc qu’il puisse trouver un moyen de faire comprendre à ceux qui l’auraient repéré que quelque chose de grave se préparait. Il se mit donc à faire des zigzags et des manœuvres incompréhensibles.

-Mais c’est quoi ce cirque ? Demanda à voix haute l’enseigne en charge de la couverture radar.

Immédiatement un Padawan Deffel arriva à son poste.

-Ca ce sont les ennuis qui arrivent ! S’exclama-t-il comprenant ce qui se tramait. Tous aux postes de combat ! Alerte générale ! Prévenez Maître Xiss que nous sommes attaqués!

Dans les secondes qui suivirent, apparurent tout d’abord les chasseurs ennemis puis une minute après le croiseur qui se retrouva presque nez-à-nez avec le Faucheur, l’un des fers de lance de la flotte arrivé en toute hâte à mini saut hyperspatial de là.

Le commandant impérial Kamp ne se prit pas au dépourvu le moins du monde et malgré sa surprise il enclencha le combat avec rage, appelant ses renforts à la rescousse et lançant ses chasseurs comme une nuée d’insectes tueurs.
Le Faucheur cracha des salves dévastatrices qui du premier coup blessèrent mortellement sa cible. Mais ce faisant il ne le crut pas capable de répliquer. Bien au contraire ! Et le pont d’envol entier vola en éclats tuant tous ceux qui s’y trouvaient. Le croiseur entama une manœuvre de dégagement afin de se préserver et de donner le relais à un autre, L’Aube Sanglante en l’occurrence qui fit taire à jamais les tuyères du vaisseau de Palpatine.

Kamp savait qu’il ne devait pas combattre mais devant la situation, il n’avait pas d’autre choix. Son espoir était de pouvoir faire durer suffisamment longtemps la bataille pour recevoir suffisamment de forces pour battre l’ennemi et découvrir où se terrait le reste.
Ce qui faillit marcher. Mais Zule ne comptait pas se laisser faire et comprenant que l’ennemi n’en resterait pas là, prépara sa contre-offensive. Apparut alors une colonne entière de croiseurs impériaux de plusieurs classes. Devinant la formation qu’ils adopteraient, elle les avait pris de vitesse, scindant ses forces en deux colonnes plus petites et plus rapides qui percèrent la ligne ennemie perpendiculairement en deux endroits et dans deux dimensions différentes, les vaisseaux de la XVème.
Visiblement les forces du jeune Empire ne bénéficiaient pas de l’expérience suffisante au combat. Zule pouvait repérer à leur manière de combattre les vaisseaux qui avaient déjà été engagés au front.

Quant au capitaine Kern, il avait bien failli être décapité lors de la première salve reçue sur le croiseur duquel il essayait de s’enfuir. L’état de fébrilité dans lequel se trouvait son équipage lui avait évidemment permis de se faire oublier. C’est donc sans encombre qu’il put rejoindre le pont d’envol des chasseurs d’où il put … juste faire demi-tour car plus aucun appareil n’était en état de décoller ! C’est à ce moment que les moteurs furent détruits. Il le sentit immédiatement et à présent il devait se creuser la tête pour trouver une solution pour quitter cet enfer déchaîné … par les siens !

Le commandant Kamp, lui avait pu quitter son navire en perdition et rejoindre un autre croiseur duquel un contre-amiral menait le combat.

-Un beau foutoir. Lui dit ce dernier lorsqu’il arriva sur la passerelle.

Kamp acquiesça d’un signe de tête. Le contre-amiral n’eut d’autre choix que d’ordonner le repli général bien que supérieurs en nombre. Il donna encore des directives pour envoyer un maximum de mouchards sur les vaisseaux ennemis afin de pouvoir les pister plus tard et les retrouver. Alors qu’il se mettait en position pour faire son saut hyperspatial, un autre croiseur sorti du sien et se retrouva dans une telle position que s’il avait été hostile, il aurait pu pulvériser le navire du contre-amiral. C’était le Sang du Peuple !
Sur son pont Osten avait immédiatement comprit ce qu’il se passait. Ijaa donna l’ordre de faire feu de toutes les pièces disponibles.

-Non ! Dit simplement Osten. Assez de morts dans cette guerre. Ils s’en vont, ça ne servirait à rien.

Ijaa soupira et ils firent demi-tour.
De son côté le contre-amiral se demandait ce qu’attendait l’ennemi pour tirer. Il reconnu alors le vaisseau de commandement d’Osten et présuma qu’il était à bord. Il ne pouvait tirer et se résolu donc à s’enfuir alors que le commandant Kamp remerciait la providence qui leur accordait la fuite.

-La providence ? Demanda la contre-amiral. Non, ils nous laissent juste la vie sauve. C’est un homme d’honneur qui vient de nous l’accorder.

Et ils disparurent.
Et le capitaine Kern ?
C’est en sortant de sa capsule de sauvetage récupérée par le Faucheur qu’il pu recouvrer la liberté après de longues explications pour prouver son identité.

-Eh bien Kern’ika ? L’apostropha Zule. On a faillit passer à l’ennemi? Lui-demanda-t-elle en rigolant.

Le clone n’apprécia pas son humour mais se trouva désarmé pour répondre, préférant se noyer dans le bleu des yeux pétillants de la belle Zeltronne.

-Allez, venez avec moi capitaine, nous allons retrouver Maître Coroth sur son vaisseau.
L’officier lui emboita le pas sans réfléchir le moindre instant. Il ne remarqua pas que du coin de l’œil une padawan Twil’ek rouge le guettait, connaissant les moindres détails de sa vie et qu’elle attendait patiemment le moment où elle pourrait engager la discussion avec lui.

Après que le nécessaire soit fait et que la flottille se soit mise en route pour rejoindre le gros des forces, Osten raconta à ses amis Jedi ou non, les rencontres qu’il venait de faire avec Caine Lornan et Quinlan Vos.

A présent rassemblés, ils étaient tous condamnés à l’exil.
Chaad Draconis
Chaad Draconis
Membre du Haut Conseil
Membre du Haut Conseil

Masculin Nombre de messages : 2421
Age : 50
Localisation : Le Jardin des Perdus
Loisir : Bristag Shinning Ghost ma laefsa.
Date d'inscription : 22/11/2008

https://kotor3latriadejedi.1fr1.net/

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum